Marchés agricoles européens Le blé en très léger recul, le maïs plus tendu

À 13 h 00 (12 h 00 GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur les échéances de mars, mai et septembre, à respectivement 169 euros la tonne, 170,25 euros et 171 euros, dans un volume d'échanges très faible de 5 738 lots. « Il n'y a pas de gros mouvements, seulement des prises de bénéfices de fin de semaine » notait un expert. Agritel note que la Russie intensifie progressivement ses relations commerciales en matière de blé avec l'Afrique de l'Ouest. Ainsi, depuis le début de la campagne, plus de 170 000 t ont rejoint l'ouest du continent contre 85 000 au cours de l'intégralité de la saison précédente. 

Sur le marché à terme du maïs, la situation est un peu plus tendue que sur le blé, a indiqué l'expert, bien qu'Euronext ne soit « pas très liquide » dans ce secteur, avec des échanges peu étoffés et des cours du même coup peu représentatifs. « En France, le marché directeur du maïs est surtout guidé par le foie gras » (donc la filière d'élevage avicole, NDLR), « que par le marché à terme » soulignait cet expert.

« Sur le marché physique, il y a une forte rétention de maïs de la part des agriculteurs, alors que la demande augmente un peu, ce qui tend un peu le marché » a dit cet analyste. « En maïs, ce qui monte, c'est le "base-rendu" dans les usines sur le marché physique (prix incluant le transport par camion jusqu'au destinataire, NDLR) et on s'attend la semaine prochaine à retrouver de l'activité sur le marché du Rhin, après la fin des basses eaux », a-t-il ajouté.

À 13 h 00 (12 h 00 GMT), la tonne de maïs était stable à 170,25 € sur mars, à 171,50 sur juin et à 175 sur août, dans un volume d'échanges de 210 lots.